La cyberattaque menée contre l’Elysée en mai dernier et révélée par Le Télégramme cet été aurait été perpétrée par les États-Unis, affirme L’Express. «C’est l’un des hold-up les plus audacieux réalisés contre l’État français», explique même l’hebdomadaire, qui assure que toutes ces sources convergent vers Washington alors qu’aucune piste n’a été avancée jusque-là.
«Les intrus» ont «pénétré au cœur même du pouvoir français mais ils ont pu fouiller les ordinateurs des proches conseillers de Nicolas Sarkozy, les conseillers les plus influents du gouvernement et du secrétaire général Xavier Musca», explique l’hebdomadaire.
Heureusement, l’ordinateur de Nicolas Sarkozy n’a pas été «visité», pour la bonne raison qu’il n’en avait pas, assure le journal. Les pirates ont donc fait main basse sur «des notes secrètes» mais aussi «des plans stratégiques».
Une attaque très importante qui a mis sens dessus dessous le système informatique de l’Élysée.
A tel point qu’il a fallu trois jours aux services informatiques de la présidence pour les remettre en état. Mais le logiciel espion a laissé des traces et patiemment, les enquêteurs français sont remontés jusqu’à sa source, rapporte L’Express.
(…) Janet Napolitano, secrétaire d’Etat à la Sécurité intérieure de l’administration Obama, qui n’a ni confirmé ni démenti les informations de L’Express.