La Droite forte, mouvement lancé par plusieurs jeunes sarkozystes qui soutenaient Jean-François Copé pour la présidence de l’UMP, dont Guillaume Peltier, ex-Front national, et Geoffroy Didier, conseiller au cabinet de Brice Hortefeux, est arrivée largement en tête (28 %) du vote des adhérents du parti dimanche 18 novembre sur la reconnaissance inédite des courants.
L’islam radical est le problème alors que l’islam modéré est la solution.
D’une manière générale, ils placent en toile de fond de leur projet la défense de «nos modes de vie, nos traditions, notre identité qui fonde la France d’hier, d’aujourd’hui et de demain», «une France fière de ses traditions judéo-chrétiennes et de ses racines gréco-latines</em>». Aussi proposent-ils d’affirmer dans la Constitution que «la France est une République laïque de tradition chrétienne». Et prônent la création d’un ministère de la Laïcité.
Ils plaident aussi pour la création d’une «Charte républicaine des musulmans de France», qui «aura valeur de loi». Expliquant en préambule que «l’islam radical est le problème alors que l’islam modéré est la solution», ils indiquent que cette charte “conditionnera toute autorisation de contruction de mosquée». Signée par les responsables musulmans, elle comportera «la reconnaissance de l’égalité homme-femme et de la laïcité de l’Etat, la condamnation de la polygamie, le refus de financement par un pays étranger comme du financement public, l’interdiction des minarets, outils de prosélytisme dans l’espace public, l’interdiction des prières de rue et de la burqa». Faute de quoi, «les organisations seraient exclues du Conseil français du culte musulman, interlocuteur crédible de l’Etat». […]
Le Monde