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[Quelques extraits d’un article essentiel de Polemia datant de 2009]
La situation migratoire française se caractérise ainsi : l’immigration maghrébine se poursuit, l’immigration chinoise commence, l’immigration noire africaine s’amplifie.

L’immigration noire africaine : 1,1 million de personnes, plus de 40.000 entrées légales par an.

Selon l’Institut national d’études démographiques (INED), les immigrés sub-sahariens n’étaient que 20.000 en 1962 et 570.000 en 2004, « soit une multiplication par 27 en plus de 40 ans ».

Cette population s’accroît d’autant plus rapidement que les entrées s’accélèrent et que celles-ci se féminisent (immigration de travail (clandestine ou non), subterfuge de la demande d’asile politique, « immigration nuptiale »).

Il s’agit généralement de l’entrée de femmes en âge d’être mères et au taux de fécondité élevé (plus de 3 enfants par femme pour les primo arrivantes).

Comme le montrent les difficultés scolaires, les violences de bandes dans les transports et les cités, sans même parler de la persistance de la polygamie et de l’excision, l’intégration des populations noires africaines se fait mal.
(…) Polémia a montré que, loin de s’intégrer, beaucoup d’immigrés avaient tendance à se réenraciner dans leur culture et leur civilisation d’origine. Cela a été amplement démontré s’agissant des immigrations maghrébines. Ceci est vrai aussi des populations noires africaines. Celles-ci contribuent, comme beaucoup de Maghrébins, au développement de l’islam et aux revendications identitaires islamiques. (…)
Même si le phénomène est difficile à quantifier, tout concourt à créer le sentiment d’une domination physique africaine dans les banlieues et les transports publics :
Il y a d’abord, dans les collèges, une plus grande précocité physiologique des jeunes Africains par rapport à leurs condisciples européens. Il y a aussi le regroupement fréquent des jeunes Africains en bandes.
A cela il faut ajouter le recrutement préférentiel par les grandes surfaces commerciales de vigiles d’origine africaine. Tout se passe comme si, au nom de « l’antiracisme », un Blanc pouvait difficilement surveiller un Noir alors qu’a contrario un Européen pouvait difficilement se soustraire au contrôle d’un Africain, sauf à courir le risque de s’exposer à l’accusation de racisme.
Il y a souvent une relation entre les vigiles et les bandes, les supermarchés et les sociétés de sécurité recrutant parfois leurs gardiens parmi les groupes susceptibles de les spolier, et dont ils achètent ainsi la « protection », renforçant de fait l’emprise des bandes sur les territoires, et au-delà.
A contrario, les jeunes Blancs se trouvent de fait éliminés des métiers de la protection et de la sécurité et n’ont pas l’occasion d’acquérir les techniques de défense.

Alors que la société européenne se féminise, tout est fait pour associer l’image du Noir et celle de la virilité, les attitudes viriles des jeunes Blancs, quand elles subsistent, étant souvent l’objet d’une stigmatisation de la part des médias et de l’appareil d’Etat, au nom, là encore, de la lutte contre le racisme.

Les rares bandes ethniques blanches, vite qualifiées de « skinheads », sont l’objet d’une répression sélective particulièrement sévère.
La présence en France d’une population noire de plus en plus nombreuse s’accompagne d’une culpabilisation croissante des Français au nom du souvenir de la colonisation et de l’esclavage.

Les éléments les plus actifs, ou les plus visibles médiatiquement, de la population noire développent désormais une logique victimaire culpabilisatrice et revendicatrice.

L’immigration noire apparaît ainsi en pleine expansion : démographique et psychologique, sociologique et politique.
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