Nous sommes le 1 er octobre 2010, à Caumont-sur-Durance, dans un quartier pavillonnaire. Il est 20h30 et Claude Gasparin sort son chien.
C’est le moment que choisissent trois hommes («le chef, le jeune et le petit ») pour pénétrer dans la maison de cette femme. Leurs intentions sont claires : s’ils sont venus avec des fusils à crosse et canons sciés, visages encagoulés, c’est qu’ils ne veulent pas repartir les mains vides. Et savent pertinemment que Joseph Gasparin, le mari, est bijoutier à Montfavet… Le couple mais aussi la mère de l’épouse atteinte d’Alzheimer, sont attachés. Les deux femmes ligotées avec du ruban adhésif, l’homme menotté. Maison fouillée, bijoux embarqués. […]
Au bout de quelques auditions, Stéphane Penet allait reconnaître les faits. Désignant Patrick Mehira Chakal comme l’instigateur de ce braquage. Mais affirmant ne pas connaître l’identité du troisième larron, plus jeune, qui les accompagnait. Patrick Mehira Chakal, lui, avouait tout, estimant le butin à près de 30 000 euros partagés en trois. Et quand les enquêteurs lui parlaient du troisième suspect, Youcef Zeriouh, il ne le désignait pas comme ayant participé à l’attaque… mais le surnommait spontanément “le minot”. […]
