Valeur refuge, l’or suscite l’intérêt des investisseurs inquiets. Depuis la crise de 2008, le métal jaune a retrouvé une place de choix dans le patrimoine des particuliers à la recherche de valeurs refuges. Il semble légitime de placer une partie de ses avoirs en physique, à titre de diversification, à hauteur de 5 à 10 % d’un patrimoine financier. Objectif : se protéger contre un retour de l’inflation, tout en profitant d’une tendance haussière de long terme et d’une protection si la situation s’aggrave.
Encore un potentiel de plus-value ?
« La hausse de l’or s’inscrit dans une tendance de long terme. Il ne s’agit pas d’une bulle spéculative », affirme Jean-François Faure, le président d’AuCoffre.com. Revers de la médaille : l’or ne rapporte rien. Mais cet inconvénient reste mineur dans l’environnement actuel de taux d’intérêt au plancher.
Quels sont les bons supports ?
Cela signifie qu’il faut détenir un patrimoine financier d’au moins 450.000 euros pour raisonnablement investir dans l’or physique en achetant un lingot. « Mieux vaut fractionner son investissement avec des pièces comme le napoléon, la pièce la plus échangée en France, dont le prix unitaire évolue aux environs de 250 euros », estime Daniel Blin, coresponsable du bureau de change Joubert.
Il est ainsi possible d’acheter le nombre exact de pièces souhaitées. Pour diversifier son investissement, on peut aussi s’intéresser au 50 pesos mexicain, contenant 37,494 grammes (g) d’or fin, ou encore au krugerrand sud-africain, qui, à la différence du 50 pesos ou du napoléon, est encore frappé aujourd’hui.
Quels intermédiaires ?
D’autres intermédiaires travaillent uniquement via Internet, à l’instar de BullionVault, AuCoffre.com ou encore Auraria. Enfin, le spécialiste de l’épargne Cortal Consors propose lui aussi des napoléons et des lingots en ligne.
Dans tous les cas, il faut compter une commission comprise entre 1,5 % et 3 % par opération en fonction de l’intermédiaire et du type de pièce.