L’affaire, qui a été jugée hier avait, pour la présidente, un air de mauvaises retrouvailles. « Vous faites une carrière en parallèle des magistrats du tribunal, avec cette 37e condamnation. Depuis 1988, vous ne vous êtes jamais arrêté », lance-t-elle au prévenu.
L’homme, Abdel Hadi Boukhenini, se présente à la barre, la tête basse et le regard fuyant. Et l’intitulé en dit long sur les faits qui se sont déroulés le 20 novembre dernier : cambriolage chez un particulier, port d’une arme catégorie 6 (une bombe lacrymogène), outrages et menaces de mort sur des policiers. « Vous aviez été convoqué la semaine dernière, mais il a fallu reporter après votre transfert aux urgences. On vous a convoqué ce matin, alors que vous êtes déjà détenu pour des faits similaires », fait remarquer la présidente qui rappelle que le prévenu était sorti de prison le 24 février dernier, avant d’y retourner dès le 20 juin pour des faits similaires.
(…) L’Alsace
Merci à chris3818919