Fdesouche

Les jurés ont estimé que l’accusé avait bien eu l’intention de tuer sa compagne en la frappant sauvagement le 8 octobre 2010 Compte rendu d’audience.
« Vous ne devez pas oublier quel a été le calvaire de Véronique Millet qui, à 42 ans, est venue enrichir les statistiques des femmes mortes sous les coups de leur conjoint », lance aux jurés l’avocat général. Il a rappelé toute la complexité de la spirale infernale des violences conjugales : « Au fond d’elle-même, elle avait honte d’avoir choisi un homme qui la battait ». Minée par les défaites de sa bataille contre l’alcoolisme, Véronique, « souffrant en silence », « avait perdu toute estime de soi ». Tomber sur Mohamed Rachedi était, souligne-t-il, le pire qui puisse alors lui arriver : « Elle se disait que ça irait peut-être mieux demain jusqu’au jour où, à huis clos, elle a subi ce qui ressemble à une mise à mort. » L’avocat général déplore « le sentiment de fatalité » lié à cette histoire : « Mohamed Rachedi savait qu’il finirait par la tuer. Il est tout de même resté là, chez elle ! »
(…) Pour l’avocat général qui parle de « furie meurtrière », il ne fait aucun doute que les coups portés ce jour-là cherchaient à tuer : « Elle a été lynchée, projetée du lit et atrocement savatée au sol avec une rare sauvagerie ».

Sofian Saboulard marque l’estocade en revenant sur la précédente condamnation de l’accusé, en 2000, pour le viol de sa compagne et met l’accent sur sa dangerosité : « Depuis 2000, sa seule évolution, c’est qu’il a fini par tuer ».

(…) L’est éclair
Merci à chris3818919

Fdesouche sur les réseaux sociaux