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On en apprend un peu plus sur le leader de ce gang :
Il a fumé son premier joint vers l’âge de 15 ans. Il vit à La Chaux-de-Fonds depuis l’âge de 9 ans, admis comme réfugié avec sa mère tchétchène. «Il n’a pas vraiment vécu la guerre, mais il aimait se la péter en parlant de Grozny, de la violence et du Coran, même si sa famille n’était pas pratiquante», raconte un ancien camarade. Adolescent, I. prend donc goût à l’herbe mais aussi au rap, écrivant des textes faisant l’apologie de la vie de voyou, qui finira par devenir réellement la sienne. Ces textes de jeunesse finiront par être enregistrés en 2009 sous le nom du groupe Jamahat.
A cette époque, le Tchétchène est déjà devenu un trafiquant notoire. Décrit comme assez «intelligent et calculateur», il a vite compris qu’en Suisse la vente de marijuana n’est pas trop risquée pénalement. Le problème, c’est que I. ne se contente pas de dealer de l’herbe par kilos. Il se met assez rapidement à user de méthodes violentes contre les paumés qui travaillent pour lui. «En 2008, il a aligné une dizaine de petits revendeurs dans une cour et il en a fracassé certains, disant que cela devait servir d’exemple à ceux qui ne se soumettraient pas à lui. Une autre fois, il a torturé à la cigarette un comparse», raconte un témoin.
Vagues références au Coran

Pour finir d’asseoir sa réputation d’invincible caïd, le jeune Tchétchène teinte son discours de références au Coran et au djihad. «Il se la jouait banlieue française, indique un camarade. Mais son attachement à l’islam, c’était du bla-bla!» Il n’empêche que quelques «amis» de I. finiront par se convertir à l’islam, croyant naïvement être mieux vus du chef de bande.

Le Matin
Pour monopoliser la vente de marijuana, des malfaiteurs originaires de l’Europe de l’Est font régner une violence physique et psychologique sur des jeunes paumés.
Un groupe de jeunes délinquants des Montagnes neuchâteloises a déployé un important trafic de marijuana dans les villes du Locle et de La Chaux-de-Fonds. Ils avaient pour clientèle des adolescents désargentés et provenant le plus souvent de milieux défavorisés.» Selon le ministère public de Neuchâtel, ce trafic «dure depuis au moins 2008».

Il est mené par un groupe baptisé «Jamahat» et composé de jeunes originaires de Tchétchénie, d’Afghanistan et de l’ex-Yougoslavie.

Ces malfrats auraient radicalisé leurs activités pour «imposer, par la violence physique et psychologique, un monopole du marché de la vente de marijuana». C’est ainsi qu’un climat de peur s’est installé auprès de jeunes adultes, consommateurs de marijuana, désoeuvrés et fragilisés. Ces derniers ont été obligés à s’adonner au trafic de produits stupéfiants.
Un d’entre eux, qui n’avait pas reversé le produit de sa vente à la bande, a été sévèrement puni. «Il a été encagoulé, attaché et battu dans une cave», fait remarquer Nicolas Feuz, le procureur qui instruit l’affaire. (…)
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