[Extraits d’un article de Mediapart, signé Jean-Marc Desanti.] [Titre original : Israël notre dernier fortin]
« Toutes les nations voudraient être comme Israël. Tous les « nationaux » d’Europe et du monde savent que l’on devient le propriétaire de la terre que l’on défend avec l’épée. Tous les patriotes savent que reculer devant l’ennemi vous conduit à la mort et au déshonneur.
La haine ou la colère déployées par les « ennemis » d’Israël repose sur la jalousie. Elle repose aussi sur la lâcheté que l’on veut justifier après avoir abandonné la défense des valeurs de son clan. En réalité, on ne « hait » pas Israël, mais on se dégoûte soi-même de tous ses renoncements, de ses capitulations, des humiliations acceptées au nom d’un confort éphémère. Sparte, ça fait désordre à l’époque du charme de l’appartement « cosy ». Alors ? C’est la catharsis pour les nations en déclin.
Faute de se battre et d’expulser les envahisseurs , on fait de la dramaturgie diplomatique.
Faute de se battre et d’expulser les envahisseurs , on fait de la dramaturgie diplomatique. Les dirigeants français se préparent à abandonner leur Kosovo à Marseille ou en île de France ? Il faut alors, au préalable, aller dans le sens du courant, là où l’on ne vit jamais un poisson mort remonter la rivière. L’agonie des nations « bobos » passent par la condamnation des derniers samouraïs d’Asie.
Ils ne manquent pas de « logique » tous ces dirigeants européens mais singulièrement de volonté. Ils ne manquent pas de volonté, au fond, tous ces peuples de la grande Europe mais on leur a désappris la « logique ». On leur enseigne l’art de « Ménager la chèvre et le chou », « nager entre deux eaux » ou « Brûler un cierge à Dieu et un autre au diable ».
Bref un dogmatisme mou qui va les conduire dans des wagons plombés, après avoir perdu la guerre, leur territoire et l’honneur. (…)
Lire l’article intégral