[extraits] [L’Humanité]
Dix-huit jeunes de Gonesse, d’Arnouville, Villiers-le-Bel et Sarcelles (Val-d’Oise)ont travaillé pendant deux ans avec Olivier Mitterrand sur la réalisation d’un film qui questionne l’autorité et l’identité.
(…) C’est à la déconstruction d’une image que s’attaque le film. Une image fabriquée de toutes pièces qui fige l’identité du « jeune de banlieue » dans un bloc uniforme, sans distinction aucune. (…)
« Ce film reflète la difficulté de notre société à accepter leur énergie. Ils font peur et semblent incontrôlables. Ce qui est faux ! C’est notre société qui est incapable de traduire cette énergie en positif. » (…)
Ils font peur et semblent incontrôlables. Ce qui est faux ! C’est notre société qui est incapable de traduire cette énergie en positif.
« La France est une vieille dame qui a connu des belles choses et aussi des moins belles. Moi, je suis arrivée ici à quatre ans. Ma génération aimerait vivre dans un pays multiculturel mais cette vieille dame doit raconter tout son passé, et raconter comment elle a traité toutes ces personnes des colonies qui sont venues travailler pour elle.
Est-ce qu’on nous traite comme des descendants d’esclaves ou comme des Français ? Aujourd’hui, il y a trop de jeunes qui ne sont pas pris en compte. On a besoin d’entendre que la France est fière de nous, un peu de reconnaissance… »
Est-ce qu’on nous traite comme des descendants d’esclaves ou comme des Français ? Aujourd’hui, il y a trop de jeunes qui ne sont pas pris en compte. On a besoin d’entendre que la France est fière de nous, un peu de reconnaissance… »
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