La récente guerre des chefs à l’UMP fait présager d’un second tour en 2017 entre la présidente du Front national et l’actuel président de la République. Tour d’horizon des scénarios qui pourraient changer la donne actuelle par Maxime Tandonnet, haut fonctionnaire français, qui a été conseiller de Nicolas Sarkozy sur les questions relatives à l’immigration et l’intégration des populations d’origine étrangère.
Si nous projetons de manière strictement linéaire la vie politique française en 2017, le compte est bon : le deuxième tour des présidentielles, le 6 mai 2017 opposera François Hollande au Front national avec la certitude quasi mathématique d’une victoire écrasante du premier.
Toutes les conditions paraissent aujourd’hui réunies pour un tel scénario maudit : l’absence de tout leader crédible à droite, avec les deux prétendants qui viennent de se ridiculiser, la politique du gouvernement écolo-socialiste visant à conforter le parti de Jean-Marie Le Pen en aggravant l’ouverture du pays aux flux migratoires et au communautarisme, l’augmentation des problèmes d’insécurité, la marche vers 4 millions de chômeurs, l’effondrement prévisible de l’Europe dans sa conception Maastrichtienne et son rejet croissant dans l’opinion, qu’aucun leader de la droite républicaine n’aura su anticiper.
Quels évènements sont susceptibles d’éviter le scénario catastrophe ?
Le premier est le retour en politique d’un Nicolas Sarkozy, suffisamment intuitif pour présenter un nouveau visage en particulier sur les questions européennes. […]
Les contradictions du pouvoir écolo-socialiste, l’aggravation des tensions au sommet de l’Etat qui atteignent un niveau sans précédent après 7 mois d’exercice du pouvoir pourraient conduire à une crise politique et sociale d’une extrême gravité. Qu’en sortira-t-il ? C’est d’un tel chaos qu’hélas, pourquoi pas, après avoir atteint le fond de l’abime, l’espérance pourrait renaître en France nous évitant le scénario maudit, terrifiant, d’une confrontation PS-FN en 2017 qui assure pour une décennie supplémentaire la main mise écolo-socialiste sur le pays.
Atlantico