Eric Brunet revient sur la personnalité et la diabolisation de Jean-Marie Le Pen en compagnie de Pierre Péan et Philippe Cohen.
“François Mitterrand a géré le phénomène Le Pen en le faisant monter à la proportionnelle, dont l’objectif était de diviser la droite. Et après, il va instrumentaliser une machine de guerre qui est SOS racisme. Autrement dit, d’un côté il va faire monter le Front National, de l’autre côté SOS racisme va le diaboliser. […] On rappelle que dans la tête de François Mitterrand, il ne considérait pas Le Pen comme un fasciste. Pour lui, y avait pas de solution de continuité entre le RPR et le Front National, et que Le Pen était un notable comme un autre. La peur qu’il avait, c’était que Pasqua réussisse à convaincre le parti gaulliste de s’allier avec le FN. Et si ça s’était passé, effectivement, Mitterrand ne serait pas passé en 88.” – Pierre Péan