Maxime Tandonnet, ancien conseiller de Nicolas Sarkozy, revient sur les propos «tout simplement hallucinants» tenus lors d’un débat télévisé consacré à l’immigration, sur France 3 le 5 décembre 2012, en particulier ceux de Philippe Manière, ancien directeur général de l’Institut Montaigne. Des propos qui exprime, selon lui, «le fossé entre les élites protégées et la réalité quotidienne des Français».
Le flux migratoire, en provenance de pays non-européens, de culture, de mode de vie, et de traditions profondément différentes des nôtres, nourrit ainsi la pauvreté, l’exclusion, le repli identitaire, la révolte.
Il déclarait ainsi : «le petit flux d’immigration qu’on a est non significatif» , parlant de «flux migratoire extrêmement ténu, le plus ténu des pays de l’OCDE», enfin décrivant la France comme «un pays incroyablement fermé».
Les faits parlent pourtant d’eux-mêmes : notre pays délivre environ 200 000 «premiers titres de séjour» à des nouveaux migrants chaque année. Il est, de plus, le second au monde, après les Etats-Unis par le nombre de demandeurs d’asile qu’il accueille : 40 à 50 000 annuellement. Ces arrivées se produisent dans un contexte où il n’y a pas de travail disponible, avec plus de trois millions de chômeurs, dont un quart des jeunes. […]
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