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De manière générale aux Pays-Bas, les jeunes immigrés ont moins de chances d’obtenir un emploi que les Hollando-hollandais. Mais parmi toutes communautés d’immigrés non-européens présentes dans le pays, les Marocains seraient beaucoup plus appréciés par les employeurs.
Près d’un jeune sur quatre issu d’une minorité ethnique aux Pays-Bas est sans emploi, contre 8%, seulement, des jeunes blancs, selon une étude du Bureau de planification sociale et culturelle hollandais dont les éléments ont été rapportés par le Dutch News.
Pour arriver à cette conclusion les chercheurs ont réalisé une simulation avec 460 jeunes toutes origines confondues. Ces derniers ont postulé pour un emploi via des agences de recrutement. Disposant « pratiquement » du même CV, ils ont donné des réponses similaires aux questions standards, parlaient le néerlandais sans accent, arboraient un style vestimentaire similaire et adoptaient de bonnes manières. Après un entretien, 44% des jeunes hollandais de souche ont obtenu une occasion d’emploi, contre seulement 23% des migrants. « Il est possible que la discrimination contre les jeunes non-occidentaux explique leur mauvaise position sur le marché de l’emploi », estime le Bureau. Seulement, cette discrimination serait vécue à une échelle différente selon l’origine du migrant.
L’étude révèle que les personnes d’origine turque notamment, ont beaucoup moins accès à l’emploi que les Hollandais de souche, tandis que celles d’origine marocaine sont tout aussi susceptibles d’obtenir un emploi que les Hollando-hollandais.

Selon les chercheurs, cela s’expliquerait par le fait que les Hollandais ont généralement eu une « image négative » des Marocains, ce qui fait que les employeurs, ayant découvert que ces derniers pouvaient adopter de bons comportements et se fondre dans la culture hollandaise, les ont préférés aux autres communautés minoritaires. (…)

Yabiladi

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