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Dans un récent entretien sur le site nonfiction.fr, Gérard Noiriel déclare : “Je suis contre la discrimination positive et les quotas : si on m’avait donné une place parce que j’étais issu d’un milieu populaire, je n’en aurais jamais voulu. C’est très humiliant.”
Cet historien, bien ancré à gauche, prend une position qui a beaucoup de détracteurs parmi la gauche multiculturaliste ou encore la gauche universitaire. C’est néanmoins une position à prendre au sérieux et que divers études et événements récents ont confortée. Les étudiants d’origine étrangère ou de groupes ethniques dits “visibles” qui ont réussi leurs études sans passer par des programmes de discrimination positive, se disent souvent insultés par les remarques ou suppositions de ceux qui les soupçonnent de devoir leur succès à du favoritisme. Un certain nombre d’exemples français ou américains pourront illustrer en quoi la discrimination positive n’est pas vraiment progressiste ou de gauche.
En France, l’ancien directeur de Sciences Po Paris s’était fait le chantre et le praticien d’une forme de discrimination positive. Il aimait répéter, en interne, qu’on le critiquait parce qu’il y avait “des Arabes à Sciences Po”.

Aujourd’hui, notamment avec le rapport de la Cour des comptes, nous savons que cette discrimination positive servait avant tout à masquer les graves problèmes et injustices qui se sont aggravés durant sa direction :

enseignement assuré majoritairement par des vacataires, émoluments pharaoniques pour une petite caste qui fuyait la transparence et surtout fort peu de diversité sociale ou ethnique parmi les étudiants. (…)
Le Huffington Post

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