L’artiste et commentatrice d’Aarhus, Firoozeh Bazrafkan, a été déclarée non coupable d’avoir enfreint les articles du code pénal sur le racisme.
Firoozeh Bazrafkan, 30 ans, a écrit l’année dernière sur son blogue sur le site du Jyllands-Posten : «Les hommes musulmans, partout dans le monde, à très grande échelle, violent leurs filles, abusent d’elles et les battent à mort. En tant que Danoise née en Iran, j’estime qu’il s’agit d’une culture déficiente et inhumaine, à supposer même qu’il s’agisse d’une culture ».
En réponse à l’accusation de racisme, Firoozeh Bazrafkan a souligné qu’elle critiquait son propre peuple, mais le parquet a répliqué qu’il y a « place pour la critique des lois de l’Iran si vous voulez le faire, mais cela doit être fait sur un ton gentil et factuel, sans dérision ni dénigrement. » Firoozeh a refusé de payer l’amende pour racisme et elle a été traduite devant un tribunal. […]
Le tribunal a déclaré Firoozeh non coupable de racisme, et le gouvernement devra payer les frais judiciaires. La police estimait que son billet de blogue enfreignait la loi, mais l’artiste a fait valoir qu’il s’agissait d’un travail d’artiste dans l’intention de dénoncer la loi iranienne. Avec ce jugement, Firoozeh Bazrafkan ne sera pas tenue de garder ses opinions pour elle-même à l’avenir : « Je ne vais jamais enrober mes opinions dans du papier d’emballage pour cadeaux. Je ne vais jamais embellir ou cacher quoi que ce soit », a-t-elle déclaré à P4 Jutland.
jv.dk via Poste de veille