Mais qui a voulu s’en prendre à la crèche de l’église de Barby, symbole fort de Noël dans la religion catholique ?
Mardi soir, le feu a détruit la mise en scène de la Nativité avec étables et personnages, sur le baptistère. Le tapis de près de 2 m² a été juste noirci, sans que les flammes grossissent. Les personnages n’étaient pas encore en place, ce sont les enfants du village qui devaient s’en charger, mercredi après-midi.
La thèse de l’incendie accidentel a été tout de suite écartée, puisqu’il n’y avait aucune source électrique et pas de cierge proche de l’installation. Lorsque le paroissien qui a réalisé la crèche est entré dans l’édifice, mardi vers 20 h 15, afin de voir son installation, l’église était enfumée et la paille et le foin étaient en train de se consumer. Le gardien du presbytère, lui, s’était rendu une heure auparavant, vers 19 h 10, dans l’édifice, pour fermer les portes. Il a remarqué alors la présence d’une personne et a donc prévu de revenir un peu plus tard.
« On peut supposer beaucoup de choses », exprime prudemment le correspondant paroissial de Barby, qui s’occupe de tous les tourments de l’église.
« On a tout vu, il n’y a plus de respect des lieux. » Cette paroisse a déjà connu pas mal d’actes d’incivilité et de délinquance. La porte a subi de petites dégradations ; en juin dernier, une vitre du local de rencontre du presbytère a été brisée ; il y a deux ans des livres ont été brûlés et la crèche de Noël a déjà été détruite par le feu voilà une douzaine d’années…
(…) Le Dauphiné