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[court extrait] « Le Cameroun compte à lui seul près de 250 groupes ethniques. Quelle richesse humaine ! On a là tous les ingrédients pour des brassages de toutes sortes surtout dans un contexte où la construction d’une identité nationale est encore éprouvée par diverses formes de replis identitaires. (…)
Même si la peste du tribalisme a encore de beaux jours devant lui au Cameroun, les jeunes générations donnent des signes de croire que l’avenir appartient au brassage, au métissage, surtout dans un monde où les hommes et les choses circulent, où les sentiments au gré des rencontres se moquent des identités primaires. » (…)
« Chez nous, le tribalisme, comme rejet de l’autre culturellement différent, est un nœud de frustrations, de rancœurs et de ressentiments qui cristallisent de fortes charges émotionnelles.» (…)
« L’avenir appartient au métissage et aux métis. Les mariages interethniques vont se poursuivre et se multiplier, et c’est dans le creuset de cette hybridité que se forgera une certaine culture de l’humain tout court au grand dam des discours et des politiques de l’autochtonie. » (…)
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