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Portrait de Benjamin Stora, né à Constantine (Algérie), dans une famille juive, devenu un conseiller de François Hollande.

Benjamin Stora sera du voyage [en 2006] avec les Franco-Algériens, déjà nombreux, dans l’entourage de François Hollande : Faouzi Lamdaoui, devenu conseiller à l’Elysée ; Kader Arif, désormais ministre délégué aux Anciens Combattants ; et Yasmina Ali Oulhadj, son assistante depuis 1993, aujourd’hui chef de cabinet au ministère de l’Ecologie.
A la fin des années 70, Benjamin Stora est militant trotskiste. Membre de l’OCI comme Lionel Jospin, il fréquente Julien Dray, Jean-Christophe Cambadélis et Jean-Luc Mélenchon. Ambiance extrême gauche et militantisme. François Hollande n’a aucun penchant pour ces aventures de l’avant-garde. «Il avait fait Sciences po, l’Ena. Il donnait l’image d’un type qui préparait sa carrière dans l’appareil », se souvient Benjamin Stora, qui se définit, lui, comme « un enfant des mouvements de masse». […] Une fois élu, l’historien rend visite régulièrement à son ami et continue à échanger avec lui au téléphone. […] Ils abordent notamment les commémorations de 2013-2014, la création de la Maison de l’histoire et surtout ce déplacement en Algérie. Il organise pour le chef de l’Etat des rencontres avec des experts et des économistes. «Ce n’est pas un déplacement classique, l’Algérie, c’est une question de politique intérieure», assure Stora. Il estime qu’en France les mémoires de 6 millions de personnes sont touchées.
Paris Match

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