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Afin de guider vers la réussite des jeunes prometteurs mais issus de milieux modestes, comme Mourad, Meldois de 15 ans, des cadres de la Banque postale ont accepté de les parrainer.
Sans l’Envol, comment Mourad Ounis, élève de seconde à Meaux, aurait-il croisé le chemin de Benoît de Rosamel, directeur territorial à la Banque postale, résidant dans le très chic XVIe arrondissement de Paris ? Ce programme, lancé cette année par la Banque postale, cible des lycéens prometteurs mais issus de milieux modestes, vivant en banlieue ou à la campagne.
C’est ainsi que Mourad, 15 ans, repéré l’année dernière grâce à sa moyenne générale de 17/20, a découvert Benoît, lors du campus d’intégration en août. « Le premier jour, j’étais un peu surpris et impressionné par son parcours », confie le lycéen, à la table d’une brasserie de la gare de l’Est où ils ont leurs habitudes.
Et par son style? Côte à côte, le jeune en doudoune brillante et l’homme en costume-cravate forment un binôme surprenant. « Mourad est aussi très élégant, il a de somptueux survêtements de marque », le taquine Benoît. Dès le début, le cadre a été séduit par le projet. « Je considère que dans la vie j’ai beaucoup reçu et il me paraissait important d’en redonner une partie aux enfants qui n’ont pas eu toutes les clés. » « Mourad est un garçon volontaire, ambitieux, curieux et travailleur », décrit Benoît. « Mon rôle est de l’éveiller aux choses du monde et de veiller à ce qu’il ait toutes les informations nécessaires. Parfois aussi, à l’alerter sur certaines réalités. » Une fois par mois, il vient le chercher à la gare de l’Est, l’emmène déjeuner, avant de faire une sortie culturelle ou liée à l’orientation professionnelle, puis le raccompagne à la gare d’où Mourad regagne Meaux.
(…) « On s’enrichit mutuellement, mais l’idée, c’est avant tout de passer un bon moment », opine Benoît.
(…) Le Parisien

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