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Pour Matthieu Lépine, militant au Parti de gauche, la polémique sur l’exil fiscal de Gérard Depardieu met en évidence «le gouffre qui sépare les préoccupations d’une certaine catégorie de gens, face aux travailleurs pauvres et sans papiers qui eux tentent de rester sur le territoire».

Le mythe de l’immigration, fardeau économique de la France, est aujourd’hui balayé. L’étude de l’économiste et universitaire lillois Xavier Chojnicki l’a prouvé, les immigrés «coûtent» 48 milliards d’euros par an en dépenses sociales et publiques et «rapportent» plus de 60 milliards d’euros en cotisations et impôts.

Plus de 8 millions de personnes vivent aujourd’hui sous le seuil de pauvreté dans notre pays, près de 4,5 millions sont à la recherche d’un emploi, plusieurs centaines de milliers de travailleurs sans-papiers sont exploités, des familles entières de roms dorment dans la rue et pourtant, une partie de la classe politique et des médias trouve le moyen de défendre l’exil fiscal de Gérard Depardieu. […] La régularisation des travailleurs sans papiers «est la seule manière d’arrêter le dumping social». C’est ce que le Front de gauche proposait dans son programme, l’Humain d’abord. Cependant, sur cette question comme sur tant d’autres, le gouvernement est aux abonnés absents.
Quant à Depardieu, son attitude s’apparente à celle des émigrés qui, durant la Révolution, quittaient la France pour se soustraire aux volontés de la nation. Il ne mérite que notre mépris le plus profond.
Le Nouvel Obs

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Jean-Paul Gourévitch fait observer que l’étude Chojnicki ne porte pas sur le coût de l’immigration en France mais seulement sur celui de la protection sociale comme l’indique son nom, Migrations et protection sociale : étude sur les liens et les impacts de court et long terme, qu’elle passe donc sous silence les coûts de l’immigration irrégulière, ceux de l’économie informelle, les coûts de structure, les coûts sécuritaires et même les bénéfices apportés à l’économie par le travail des immigrés. D’autre part elle se fonde sur des chiffres de 2005 alors que sa monographie utilise les données de 2009.

Wikipédia

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