L’enclave espagnole de Melilla (Nord du Maroc) est bien décidée à donner du fil à retordre aux clandestins maghrébins bloqués dans les 12 petits kilomètres carrés de l’enclave espagnole. Les autorités ont mis en place des tests ADN à l’encontre des familles, pour vérifier que les enfants sont bien les leurs. Une mesure estimé «raciste et xénophobe» par une association espagnole des droits de l’Homme.
Les autorités espagnoles suspectent ces familles de mentir sur le lien d’affiliation entre les parents et leurs enfants, dans le seul but d’avoir des papiers les autorisant à résider en Espagne. Le plan d’instauration des tests ADN est ficelé et prêt à l’emploi. Les autorités de Melilia n’attendent plus qu’une décision de justice pour les rendre légaux.
Cette mesure rappelle les tests ADN que l’ancien ministre français de l’immigration Brice Hortefeux voulait instaurer en 2007 afin de durcir les conditions de regroupement familial. Des tests qui avaient, au final, été enterrés lorsque le successeur d’Hortefeux, Eric Besson, avait refusé de signer le décret d’application en 2009. […]
D’après les chiffres des associations basées à Melilia, il y aurait des dizaines de milliers de personnes en situation illégale sur l’enclave, provenant surtout du Maghreb et d’Afrique noire. […]
yabiladi (Merci à Zatch)