Des sans-papiers lillois seront reçus en préfecture mercredi et beaucoup espèrent que leur grève de la faim se terminera alors. Engagée depuis deux mois, elle devient un emblème pour une partie de l’extrême-gauche. Et un risque pour le gouvernement,qui se montre très ferme. Si Martine Aubry comme de nombreuses associations soutiennent la “cause juste” des sans-papiers intégrés sur le sol français qui veulent être régularisés, elles condamnent la méthode. Silencieuse depuis plusieurs mois, la maire de Lille ne cache pas qu’elle trouve la circulaire de Manuel Valls sur les critères de régularisation “trop restrictive” pour ceux qui travaillent ou sur la durée de scolarisation désormais exigée.
Le JDD
Merci à Joyeux Luron