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Recherché depuis sa dernière condamnation correctionnelle pour des violences, Abdelrani Fekir est reconnu par des policiers, mercredi vers 20 h 50 rue des Mésanges à Colmar. Face aux deux fonctionnaires, ce Colmarien de 22 ans se débat et appelle à l’aide : une dizaine de personnes s’approchent, dont son frère de 21 ans, et un ami âgé de 25 ans, d’un autre quartier de Colmar. Si Abdelrani Fekir parvient à s’échapper, c’est parce que les deux autres l’ont tiré, et ont même tiré chacun les bras d’un policier, selon ces derniers. Le fuyard sera finalement interpellé le lendemain avec son frère, dans un quartier voisin à leur domicile, et l’ami répondra à la convocation au commissariat.
S’il reconnaît à peu près s’être rebellé et avoir appelé à l’aide, Abdelrani Fekir soutient que les deux autres ne sont pas intervenus. « Vous disiez que votre frère n’était même pas là avant de revenir sur cette version, et il faudrait qu’on vous croie ? », rétorque la présidente Dorion. Le frère a fini par admettre qu’il était présent, mais a nié toute violence. Quant au troisième homme, selon lui il serait sorti de sa voiture et se serait approché, mais aurait simplement signalé aux policiers qu’ils faisaient mal au poignet de son ami.

Tous ont déjà eu affaire à la justice, mais le casier d’Abdelrani Fekir est de loin le plus chargé avec 16 condamnations, dont une en 2009 déjà pour incitation à la rébellion en marge de la fête du quartier Florimont-Bel Air.

L’Alsace

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