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Richard Millet a été mis au pilori. Il est « trop à droite », « trop chrétien » et ne pense pas comme la caste des écrivains et idéologues de service. Dans cet essai, il dénonce toute cette idéologie qui met au pilori ceux qui pensent différemment.
« L’hypocrisie est un vice à la mode, et tous les vices à la mode passent pour vertus », fait dire Molière à son personnage Don Juan. Plus on fait preuve d’hypocrisie, plus on trouve sa place dans la société. Ce constat est-il valable encore aujourd’hui ? Plus que jamais.

 À l’heure où tous les donneurs de leçons se proclament antiracistes ou ennemis de l’homophobie, les frontières entre les vices et les vertus deviennent encore plus perméables.

Le petit essai de Richard Millet s’attaque aux dévots de l’idéologie « correcte » au risque d’être considéré comme un réac de service. Quelques-uns en France, comme Ivan Rioufol, Éric Brunet ou Yves de Kerdrel, s’aventurent sur ce terrain. Ils ne sont pas nombreux ceux qui ont le courage de dire à voix haute ce que les autres pensent tout bas.
« Il n’y a pas plus de racisme en France qu’il n’y a de fruits d’or aux branches des arbres, et l’idéologie antiraciste a besoin d’en inventer pour justifier la terreur permanente qu’elle exerce sur tout le monde », écrit Richard Millet. Refuser cette idéologie dominante signifie se condamner à l’ostracisme, voire plus. L’antiraciste est le bourgeois gentilhomme des temps modernes, celui qui veut sa place dans la société. Il ne peut l’obtenir que grâce à son discours « correct ».
Le mot race peut d’ailleurs devenir la métaphore de la femme, de l’homosexuel ou du jeune. Comment ça, vous êtes contre le mariage homosexuel ? Alors, vous êtes raciste ! Vous n’aimez pas les homosexuels.

L’accusation de racisme donne tous les droits et ouvre toutes les portes. « L’accusation de racisme est aujourd’hui la balle destinée à la nuque de ceux qui ont le souci de la vérité » écrit justement l’auteur.

L’immigré est un intouchable et quels que soient les problèmes – vrais ou faux – d’intégration, il est interdit d’en parler. (…)
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