Toute une fratrie jugée à Aix pour une vaste affaire d’abus de biens sociaux et de travail au noir
Tout ce qui était fait par les membres de la famille Bouchaker, au sein de la famille Bouchaker et au profit de la famille Bouchaker n’était pas condamnable. Encore moins pénalement. C’est entre les lignes, et quand ils n’étaient pas victimes d’amnésies foudroyantes à la barre, le message qu’ont délivré au tribunal les sept prévenus : trois frères, deux soeurs (une 3e était absente), un papa et un beau-frère. Et chez les Bouchaker, qui dit famille, dit solidarité.
Alors on a monté des sociétés, en famille, on les a gérées en famille, on a bien sûr employé la famille, et toute la famille… s’est donc “gavée”, alors que l’Urssaf et les impôts couraient après les cotisations obligatoires ! Retour sur une fraude qui aurait, selon les calculs de l’accusation non réfutés par la défense, atteint plus de 1,3 million d’euros en deux ans, de 2006 à 2008, en vidant les comptes très fournis – grâce sans doute à un talent commercial mais surtout à un large panel d’employés au black- de leurs entreprises ! (…)
La Provence