Je me réjouis, en l’occurrence, de voir le chef de l’Etat, qui s’était qualifié de “président des bisous” tandis que Libération vantait sa “France tranquillou”, redécouvrir la force des armes dans la guerre qu’il vient de déclarer au terrorisme islamiste. J’espère que cette louable lucidité invitera désormais le pays à prendre ses distances avec l’islam radical, promu par exemple par les Frères musulmans ou le Qatar, ce pays privilégié depuis Nicolas Sarkozy.
La démocratie française s’honore de combattre une idéologie obscurantiste qui a pris l’Europe pour cible.
Mais cette même démocratie, qui se donne en exemple sur la scène internationale, ne peut rester sourde, chez elle, au message qu’ont fait passer les centaines de milliers de citoyens décidés, eux aussi, à défendre un idéal et à apporter des limites à la permissivité et au relativisme exigés par des minorités tyranniques […] Le Figaro