Des insultes racistes avaient été lancées le 26 février 2012 lors de la rencontre Meyrié-Crachier.
Au fond de la salle, l’huissier est comme un surveillant au lycée. « Éteignez vos portables ! S’il y en a un qui sonne, c’est 4 500 euros d’amende. » Il s’adresse à une poignée de jeunes, en jeans et vestes de survêtement. Des footballeurs amateurs. Jugés hier, car protagonistes d’une bagarre générale. C’était sur la pelouse de Maubec le 26 février 2012, avec en bruit de fond des relents d’insultes racistes. […]
À la barre, trois joueurs de Meyrié, âgés de 20, 29 et 34 ans, prévenus de violences en réunion. Un quatrième, supporter de Crachier, a été poursuivi pour injures racistes à l’encontre de l’un d’eux. La rencontre, comptant pour la Coupe de l’Isère, avait dû être arrêtée par l’arbitre. […]
« Les violences à juger ont pour cause une origine raciste, sans doute de manière collective, » assure M e Philippe Genin, au nom de la Licra, qui s’est constituée partie civile, et soutient le club de Meyrié. « Le racisme commence même à la frontière entre deux villages. Les autres sont différents alors on ne les supporte pas. » Un très vilain “Allez, on va casser du b…” aurait été lancé.
S’appuyant sur les témoignages, l’avocate du supporter de Crachier renvoie : « Ce n’est pas du tout ce que fait ressortir le dossier. La génèse de tout cela est que l’on a un match violent, qui se passe mal sur le terrain. » […]
Merci à Mielrubis
