Dans Carrément Brunet, le débat tourne autour de la délinquance et son traitement par les médias. Avec Laurent Obertone (“La France orange mécanique”) et Françoise Martres (Syndicat de la magistrature).
“Il faisait nuit, je ne voyais rien, et deux “minots” de 11 à 12 ans se sont jetés sur moi. Ils ont commencé à me frapper à la tête et au ventre. J’ai vu la haine dans leurs yeux. Ils m’ont mis à terre d’une balayette et les coups ont commencé à pleuvoir de tous les côtés. L’enfer va durer une vingtaine de minutes. Ils ont dû être une quinzaine à me frapper à des degrés divers.
Je pense à faire le mort pour qu’ils cessent, mais la douleur me fait hurler. Ils m’ont cassé le fémur et la jambe, et malgré ça, ils continuaient à frapper. Ils me marchaient sur les mains, prenaient même de l’élan pour me mettre des coups de pieds dans les testicules. Leur violence était gratuite. Je me suis vu partir lorsque je les ai entendu se dire : +Finissons cette face de craie+.” – Laurent Obertone lisant un témoignage dans la Provence
“On me disait que pendant le week-end de l’ouverture pour Marseille, capitale européenne de la culture, il n’y avait eu aucune violence, tout s’est très bien passé, c’était faux ! Les policiers m’ont dit de source sûre qu’il y a eu malheureusement des violences, mais on les tait.” – Chantal