Les séquestrations avec armes se multiplient, pour des butins dérisoires.
(…) “C’est comme s’il n’y avait plus de logique, déplorait hier un enquêteur. Soit les braqueurs frappent sans trop savoir ce qu’ils font, soit les victimes cachent bien leur jeu. Sur les dernières affaires, il n’y avait pas grand-chose à voler.” Après un braquage commis mardi soir à Saint-Barnabé (12e), chez une jeune femme, pour un butin dérisoire, des malfaiteurs se sont introduits mercredi, en début de soirée, chez un docker. Cette fois-ci, ils n’ont dérobé que 80 euros, un collier et une montre. Des faits qui leur vaudraient la cour d’assises s’ils étaient arrêtés.
Les enquêteurs en charge des deux enquêtes, ignorent encore s’il s’agit de la même équipe. Mais dans les deux cas, les victimes ont été ligotées, aux pieds et aux mains. À ces attaques sans réelle cohérence s’ajoutent celles qui se produisent aussi dans certaines cités. Les braqueurs visent dans ces cas-là des appartements où ils estiment que les occupants peuvent stocker de l’argent issu du trafic de stupéfiants, voire la drogue elle-même. Une agression, il y a une dizaine de jours au Parc Kalliste (15e), pourrait clairement correspondre à ce type de criminalité.
(…) La Provence