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Une manifestation antiraciste s’est déroulée ce samedi 19 janvier 2013 dans la capitale grecque, dans un contexte d’exacerbation des tensions et de la haine xénophobe. Plus de 1 500 personnes ont défilé dans le centre d’Athènes, contre la violence raciste et pour la régularisation de quelque 260 000 sans-papiers. La Grèce compte 1 million d’immigrés africains, philippins, afghans, pakistanais et bangladais notamment, soit 10% de la population du pays.
Un Pakistanais assassiné cette semaine, un Afghan de 18 ans tué à coups de couteau le 6 janvier, un Irakien poignardé cet été… On ne compte plus les agressions racistes en Grèce.
Qu’attendent les autorités pour réagir ? C’est ce que les manifestants demandaient ce samedi dans le cortège.

Moussa, un ressortissant guinéen qui a rejoint la manifestation, a été victime comme beaucoup d’autres d’actes xénophobes. « Depuis que je suis venu en Grèce, la police et les racistes me fatiguent, confie-t-il. Ils m’ont blessé plusieurs fois à la tête, alors que j’étais sur une moto. Même la police, c’est des racistes ! Ils m’ont frappé plusieurs fois dans ce quartier. »

Les ONG et le Haut Commissariat aux réfugiés (HCR) des Nations unies ont dénoncé à plusieurs reprises l’intensification des agressions racistes, surtout depuis l’arrivée au Parlement, en juin, du parti néo-nazi Aube Dorée.
RFI

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