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Joint par un collaborateur de Paris Match, Al Qaida au Sahara avertit les Français: «L’attaque d’In Amenas n’est que le début ».


Le porte-parole de Mokhtar Belmokhtar, Joulaybib, a déclaré que l’opération d’In Amenas était «à 90 % un succès, puisqu’on a pu atteindre un site stratégique protégé par 800 soldats, avec seulement 40 hommes». Il a également affirmé par téléphone à un collaborateur de Paris Match que la France «des croisés et de Juifs sionistes paiera son agression contre les musulmans du nord Mali; mais pas seulement, ses valets aussi». Comme Belmokhtar dans une vidéo dimanche soir, le porte-parole émet en outre de nouvelles menaces.

«J’espère que la France se rend compte qu’il va y avoir des dizaines de Mohammed Merah et de Khaled Kelkal, (responsable d’une série d’attentats sur le sol français dans les années 90, ndlr) assène-t-il. L’attaque d’In Amenas n’est que le début!»


Le bras droit du chef djihadiste assure également que son groupe a contacté les autorités françaises, pour ouvrir des négociations. Ce dès la matinée du jeudi 17 janvier, avant même que l’armée algérienne ne lance son premier assaut contre les kidnappeurs de Tingouretine. Joulaybib, un Mauritanien dont le nom réel est Hacen Ould Khalil, affirme que l’intermédiaire avec la France était un notable connu de la région du Sahel.
Le porte-parole de «l’Emir», Joulaybib, affirme quant à lui que la tentative de négociation avec les Français n’a rien donné, car ceux-ci ont renvoyé les djihadistes vers les autorités algériennes. «A ce moment-là, un général algérien nous a aussi contacté. Il a dit qu’il fallait qu’on libère tout le monde, sinon il allait tout faire péter» assure Joulaybib, qui considère que la responsabilité du bain de sang incombe aux Algériens. Les autorités algériennes et françaises n’ont pas encore commenté sur d’éventuelles négociations.

Paris Match

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