Un dispositif de tests ADN destiné aux familles nord-africaines et leurs enfants vivant en situation irrégulière sur le territoire est ce que prévoient de mettre en place les autorités de l’enclave espagnole de Melilla.
Fin prêt, ce dispositif est en attente de l’aval des instances judiciaires pour pouvoir être officiellement instauré. A peine annoncée, il y a quelques jours, par l’Agence américaine « Associated Press » et les médias espagnols, cette mesure a provoqué l’affolement général des centaines de sans papiers internés au Centre de séjour temporaire pour étrangers (CETI).
Comme elle a suscité de vives réactions auprès des associations de défense des droits de l’homme et des migrants locales de par son caractère jugé « raciste, xénophobe et attentatoire à la dignité humaine». […]
C’est dire qu’en pensant à mettre en place ce dispositif attentatoire à l’intimité des migrants, les autorités melilliennes prouvent encore une fois le traitement dégradant et pleinement assumé envers les migrants surtout ceux nord-africains.
En témoigne : Pour situer le nombre de clandestins, elles s’appuient sur le volume des ordures ménagères collectées à travers ses 12 km2 de territoire. «Les ordures ménagères correspondent à une population de 140.000 personnes alors qu’il y a officiellement 80.000 résidents à Melilla », a indiqué, la représentante de «Melilla Acoge », une ONG espagnole qui œuvre à promouvoir l’« inter-culturalité » et à favoriser l’intégration des immigrants en situation irrégulière.
Merci à natacha3