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Addendum du 25/01/2013: « La fin de l’État-providence ne coûtera rien aux Français, elle leur rapportera »
On ne présente plus à nos lecteurs Max et Pascal Dray. Le premier est PDG d’un groupe français implanté dans de nombreux pays du monde. Auteur d’un ebook gratuit, Ne vous indignez pas, nous l’avons tous cherché (critique et entretien), il souhaite pour l’instant conserver l’anonymat. Le second est chef d’entreprise, docteur en économie et chroniqueur aux Nouvelles de France. Nous les avons réunis pour commenter l’actualité économique et sociale française.

Adeptes du prêt-à-penser, de l’interventionnisme et de l’étatisme, vous avancez aux risques et au péril… de vos certitudes. Les autres, vous allez vous régaler. Bonne lecture !

Suite de l’article sur Nouvelles de France
Max, un entrepreneur, a décidé d’écrire et de partager son « manifeste pour la responsabilité », rédigé autour de 8 principes forts comme « Osons », « Simplifions » ou « Reconnaissons la vraie valeur de la chose publique ». L’auteur ne se fait pas le défenseur de ses pairs ou le héraut d’une doctrine économique. Cet essai est d’autant plus accessible qu’il est gratuitement proposé au téléchargement et à la lecture en ligne.


En identifiant les anomalies et les contradictions de notre système économique, l’auteur a le mérite de frapper juste, de trancher et de proposer, loin de l’anesthésie ambiante et des postures de rebelles de salon. 

Lucide sur les questions de génération, le livre reproche à celle de 68 d’avoir dilapidé les efforts d’après-guerre et d’entretenir un conservatisme frileux. Une vision qui l’amène à un constat : le manque d’ambition et de vision à long terme, depuis les années De Gaulle. Un manque qui nuit gravement au moral et au dynamisme économique d’une France qui a toujours peur du moindre risque.

Symbole de ces inepties auxquelles nous ne faisons plus attention : le chèque-déjeuner et ses confrères chèque cadeau ou chèque-vacances. Ces artifices infantilisent les employés et multiplient les pertes de temps tout en compliquant les processus de règlement. L’auteur s’amuse aussi de la taille de certains comités d’entreprise et dénonce l’hypocrisie sur les rémunérations des stagiaires.
Cependant, Max n’est pas là pour se complaire dans la critique. Il a choisi de proposer des réponses simples et efficaces aux problèmes d’une France (trop) lourde, qu’il aurait préféré voir guidée par une « éthique positive et réaliste » plutôt que par la « bien-pensance médiatique » actuelle.
L’auteur, à travers huit principes de base, invite au débat sur l’avenir social et économique français et appelle à simplifier notre système. Sa réflexion est née d’un constat fait sans concession aucune. Sa critique de la société d’assistanat et du principe de précaution appelle à la responsabilisation des citoyens. Pour y arriver, il préconise une revalorisation du travail par le retour à une pensée et une éthique positives et réalistes.
Pour lui, l’homme a le droit de maîtriser sa vie, de façonner son destin et de faire ses choix. Pour lui, l’indignation, réflexe ô combien à la mode ces derniers mois, ne mène à rien. Pour la France et pour les Français, il est temps de passer à l’action et de faire triompher le bon sens…
Novo Press
(Merci à Damien)

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