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Alors que le gouvernement a promis de trouver plus de 10 milliards d’euros d’économies par an à partir de 2013, Jean-Marc Ayrault avait annoncé le 19 décembre son intention de passer au crible dès cette année une quarantaine de politiques publiques, dont les prestations familiales afin de les rendre «plus redistributives». Un rapport a été demandé à Bertrand Fragonard, haut fonctionnaire spécialiste de la protection sociale et président du Haut Conseil de la famille. Reste à définir précisément quels publics seront favorisés et quelles familles seront un peu pénalisées par la réforme.

Personne ne peut nier que la politique familiale française est plutôt un succès, le taux de fécondité se maintient à un niveau envié par la plupart des pays occidentaux.
«Notre but n’est pas de diminuer les prestations de la politique familiale, mais de faire en sorte qu’elles soient mieux ciblées vers ceux qui en ont le plus besoin», explique un conseiller du premier ministre. L’idée est donc de trouver au sein de l’enveloppe existante les moyens de financer les priorités du gouvernement. […]

Pour réduire le déficit tout en finançant des mesures nouvelles au bénéfice des familles les plus en difficultés, il faudra évidemment faire des choix. À enveloppe constante, donner plus à ceux qui ont moins imposera forcément de donner moins à ceux qui ont plus.
L’idée est donc bien d’écorner un peu la «compensation horizontale» (c’est-à-dire le fait d’aider les familles en fonction du nombre d’enfants, sans tenir compte du revenu) afin d’améliorer la «compensation verticale», en direction des ménages les moins favorisés.
La Croix

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