Une semaine après son discours d’ inauguration», marqué à gauche, Barack Obama devait prononcer, mardi 29 janvier, une allocution relançant une promesse jamais réalisée pendant son premier mandat : la réforme des lois sur l’immigration. Son ambition ? Permettre la régularisation des sans-papiers, dont le nombre est estimé à quelque 11 millions.
Pareil langage a peu de chances d’être entendu en France, où la crise et le chômage ont renforcé l’hostilité à l’égard des immigrés. Et fait oublier qu’une vraie politique d’immigration ne devrait pas être seulement considérée comme un fardeau politique et social, mais comme une exigence pour l’avenir et un atout pour le dynamisme d’un pays.
Le Monde