Fdesouche

La ministre de la Justice planche sur des mesures en totale rupture avec celles de ces dernières années.

Hebergeur d'image

On ne dit plus «récidive» mais «recondamnation», on n’étudie pas la réinsertion mais les facteurs de «désistance» (comprendre: les freins à la «recondamnation»…). Ces changements sémantiques reflètent la rupture de philosophie opérée à la Chancellerie. Lundi, à l’occasion des vœux, Christiane Taubira a tracé les grandes lignes d’action, un programme qui prend, sur la quasi-totalité des sujets, l’exact contre-pied des réformes de ces dernières années. […]

Le comité d’organisation a particulièrement travaillé la question de la prison. Christiane Taubira n’a jamais caché son désir de diminuer le nombre de personnes incarcérées, tant pour lutter contre la surpopulation carcérale que, selon elle, contre la récidive. […] Du coup, la pratique de la comparution immédiate est, elle aussi, dans le collimateur du comité, puisque les personnes condamnées lors de ces audiences sont fréquemment emprisonnées dès la sortie du tribunal – sans passer par le sas d’une convocation ultérieure.

Symbole des lois répressives, la «rétention de sûreté» va être supprimée, a annoncé Christiane Taubira. Votée sous l’ère Dati, la création d’un centre socio-médico-judiciaire, aménagé à Fresnes, avait suscité de très vifs débats. […]

Le Figaro
Merci à Bourgmestre

Fdesouche sur les réseaux sociaux