En Tunisie, le mariage coutumier (ourfi) est passé de nouveau dans les us et coutumes des étudiants issus de la mouvance salafiste, après avoir disparu dans les années 70, Dalenda Lagrèche, historienne et directrice du centre d’études, de recherches et d’informations de Tunis, parlant même de sa résurrection dans cette frange de la population.
Un phénomène que les conditions sociales difficiles et précaires de la jeunesse tunisienne accentuent indéniablement, mais qui, aux yeux de ses adeptes, présente surtout le grand intérêt de sceller une union secrète, sans aucune valeur juridique et qui peut être rompue à tout moment, permettant de se lier intimement sans attendre le mariage, l’union légale par excellence.
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