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Toutes les normes s’effondrent au Parlement grec, où les débats sur les épuisantes mesures d’austérité depuis quatre ans sont pimentés et parfois rendus explosifs par l’arrivée de flopées de députés novices au sang chaud.

Quelques jours avant, c’est un autre député débutant, du parti de gauche radicale Syriza, qui a fait les gros titres en semblant appeler le peuple grec au combat armé contre les mesures d’austérité lors d’une interview. «Ils sont en train de dire au gens, acceptez de mourir ou prenez les armes», avait dit Vanguélis Diamantopoulos, avant de donner une interview à la télévision vêtu d’un tee-shirt orné d’un fusil d’assaut AK-47
Aux législatives de juin, le parlement grec a connu un renouvellement radical, après l’effondrement du vieux système bipartite socialiste-droite, et l’avènement de partis plus extrêmes, à gauche comme à droite, dont pour la première fois un parti néo-nazi ouvertement raciste, antisémite et xénophobe.
En chassant les élus de la vieille garde, punie pour des années d’inaction et de corruption, les électeurs ont aussi considérablement ranimé la vigueur des débats au sein de l’hémicycle qui accueille 300 députés.
Deux députées du parti conservateur et d’un parti nationaliste en sont presque venues aux mains la semaine dernière, après une insulte lancée en séance. «Fiche le camp, espèce de salope», a répondu la députée attaquée, membre du parti de la droite de Nouvelle Démocratie dirigé par l’actuel Premier ministre Antonis Samaras, avant que la séance ne soit prestement ajournée par le président. […] En séance, le député Kassidiaris a poussé la provocation jusqu’à lire en public un passage du célèbre faux antisémite «Les protocoles des sages de Sion», sans être inquiété, ni condamné. […] 20 minutes

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