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Le racisme s’invite dans le conflit malien. Alors que de nombreuses exactions de l’armée malienne ont été dénoncées par des organisations humanitaires, les populations du nord du Mali s’alarment contre un « génocide » organisé par les autorités de Bamako.
La guerre éclair que mène la France au Mali laisse des traces sur son passage. Elle ne serait pas si « libératrice » cette « libérations totale du pays » voulue par les autorités françaises.

Le racisme au Mali : une donnée incontournable

À vouloir éliminer l’islamisme du nord du Mali, il semblerait bien que l’intervention armée ait ravivé un autre mal de la société malienne : le racisme vivace qui oppose, depuis de très nombreuses années, les populations du nord à celles du sud.

Le fleuve Niger est une frontière qui sépare les Noirs du régime de Bamako au sud et les Arabes et Touaregs au teint clair, au nord. Deux populations qui s’affrontent depuis la création du Mali.

Et il semblerait bien que cette donnée, incontournable pourtant, ait été omise lorsque la communauté internationale a décidé d’engager l’armée malienne du sud, pour libérer le Nord.

Bamako cherche sa vengeance

Un « génocide », le mot est fort mais il est souvent employé au Nord pour qualifier l’opération en cours au Mali.

« Derrière l’intervention étrangère pour libérer le territoire des mouvements narcoterroristes, il y a un objectif très clair des autorités maliennes : éliminer les populations de teint clair et nomades de l’Azawad

Et en cela, cette intervention sera un génocide, » expliquait Moussa Ag-Assarid, responsable du Mouvement national de libération de l’Azawad (MNLA), en décembre 2012, quelques semaines avant le début de l’opération Serval.
« Le Mali sait que le MNLA l’a chassé de l’Azawad il y a quelques mois. C’est un élément que le monde semble avoir oublié aujourd’hui et pourtant, les autorités maliennes cherchent à se venger. » (…)
Jol press

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