(extraits) La crise économique et la politique de rigueur détruisent l’avenir des jeunes Lusitaniens qui ne trouvent pour seule échappatoire que de chercher fortune à l’étranger.
Le Portugal a perdu, en deux ans à peine 2 % de ses enfants. (…) Le secrétaire d’État aux communautés portugaises a été un des premiers à révéler l’exode de son peuple.
L’hémorragie est désormais chiffrée : 240.000 Portugais ont quitté leur terre natale depuis 2011. La majeure partie d’entre eux est jeune et hautement qualifiée.
Rester au pays aurait équivalu soit à se retrouver demandeur d’emploi, soit à décrocher un salaire de misère. Le taux de chômage chez les jeunes de 15 à 24 ans s’élevait fin 2012 à 39 %.
(…) La France n’est plus comme dans les années 60 la terre d’asile de ces néo-déracinés ; la Suisse, et l’Angola, une ex-colonie lusophone, sont désormais les destinations les plus prisées. Le Mozambique commence lui aussi à attirer les jeunes Portugais en quête de travail.
Il n’en reste pas moins que quelques-uns rechignent toujours à s’éloigner autant : ceux-ci jetteront leur dévolu sur l’Allemagne, les Pays-Bas ou la Grande-Bretagne.
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