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Abdel, 32 ans, de Bavans, doit répondre de violences sur l’épouse qu’il était allé chercher dans son Maroc natal en 2011. L’évocation des faits, selon la plaignante, apparaît sous une sombre lumière.

Le mari serait un tyran domestique, qui interdisait à son épouse de sortir seule, cornaquée en permanence par sa belle-mère, dans cet immeuble de Bavans. À écouter les doléances de la dame, ce 7 avril, alors qu’elle est enceinte de trois mois, son mari l’aurait frappée. Précisément « parce qu’il ne voulait pas de l’enfant », précise-t-elle. Elle parle de coups dans le ventre, dans le dos et de cheveux arrachés. […]

M e Valérie Chassard, l’avocate de la défense, n’est pas de cet avis. Méthodiquement, elle démonte l’argumentation de l’accusation. […]

L’avocate entrevoit dans ces faits « la caricature de ces dossiers que l’on voit se multiplier tant devant le juge aux affaires familiales que devant d’autres juridictions » pour obtenir un titre de séjour. M e Chassard va au bout de son raisonnement : « La loi exige une vie commune de deux ans sauf, dit la jurisprudence, si la séparation a pour origine le caractère fautif du conjoint ».

En clair, l’épouse aurait fomenté une histoire de violences conjugales pour faire coup double : se débarrasser d’un mari devenu inutile et gagner le droit de demeurer sur le territoire. […]

Le Pays
Merci à Walter White

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