Séville, l’un des joyaux architecturaux de l’Espagne, croule sous 5.000 tonnes d’ordures qui se sont amoncelées depuis une semaine dans les rues, à cause d’une grève provoquée par un conflit salarial.
Des montagnes de deux mètres de haut de sacs en plastique, des caisses de cartons et des amas de détritus s’étalent dans les rues de la capitale andalouse, une ville de 700.000 habitants dans le sud de l’Espagne, empêchant parfois la circulation des véhicules et des piétons.
La grève, l’un des nombreux mouvements sociaux illustrant les difficultés financières des villes espagnoles, a commencé le 27 février, suite à un désaccord entre la direction de l’entreprise municipale chargée du ramassage des ordures et le personnel.