Près de 60 % des Grecs ont puisé dans leur épargne pour faire face, tandis qu’un tiers a aussi emprunté auprès de son cercle familial ou amical. Mais 40 % des foyers n’ont pas pu honorer toutes leurs obligations financières, qu’elles portent sur la couverture de leurs besoins courants, le paiement des impôts ou le suivi des crédits bancaires.
Pour 2013, 54 % des foyers interrogés prévoient qu’ils ne pourront pas payer tout ce qu’ils doivent. La moitié des Grecs, en particulier, se prépare à faire traîner ses impôts, alors que le gouvernement lui-même reconnaît recourir à une « hypertaxation », pour regonfler les caisses publiques.
90 % des Grecs propriétaires
La propriété immobilière concourt toutefois à amortir la dégringolade sociale, avec 90 % des foyers propriétaires de leur domicile, un des plus hauts taux d’Europe. Jusque-là, les autorités ont consenti des mesures de soutien aux Grecs en faillite, avec notamment le gel des saisies de résidences principales, mais les médias se font l’écho de pressions des créanciers du pays pour plus de rigueur.
Ouest France
(Merci à Pierre)