L’un des hommes tués au cours de la tentative de libération de l’otage Denis Allex avait demandé la prolongation de son contrat pour pouvoir participer à l’opération. Et il n’était pas le seul…
C’est une histoire d’hommes telle que le cinéma les aime. Une belle histoire de camaraderie. Elle se passe dans l’une des unités militaires les plus secrètes du pays, le Centre parachutiste d’instruction spécialisée (CPIS) de Perpignan – l’une des composantes du Service Action de la DGSE. “Denis Allex”, otage des djihadistes somaliens depuis 2009, était sous-officier au CPIS.
Plusieurs de ses camarades ont demandé à prolonger exceptionnellement leur contrat au Service Action afin de pouvoir participer à la libération de “Denis Allex”. Et plusieurs d’entre eux ont été engagés dans le raid raté sur Bullo Mareer dans la nuit du 11 au 12 janvier. L’un d’entre eux, F., a été tué au cours des combats. Son corps n’a pas pu être rapatrié et c’est lui que les djihadistes ont ensuite exhibé.
Il avait voulu rester dans son unité pour aller sauver son camarade. Il est mort en tentant de le faire. Y-a-t-il plus belle épitaphe pour un soldat ?
Secret Défense