Communiqué du parti de l’In-nocence
Le parti de l’In-nocence se félicite que France 2, à en croire un stupéfiant reportage diffusé au cours du journal de 20 heures, hier mercredi 6 février 2013, ait en quelque sorte résolu à elle toute seule la question du Grand Remplacement et des diverses nocences [=nuisances][ndlr] qui y sont liées.
Était évoquée tout d’abord, dans ce bref documentaire, l’impressionnante série de violences et d’agressions qui avaient abouti, dans un quartier dit sensible, à une non moins impressionnante série de fermetures de magasins de toute sorte, centres commerciaux, pharmacies, bureaux de tabac, épiceries, boucheries et grandes surfaces.
Puis venait l’admirable solution observée par le reportage et implicitement vantée par lui, sur l’exemple d’une grande surface fondée, possédée et dirigée par un jeune entrepreneur turc : plus d’agressions, cette entreprise-là n’est, elle, nullement menacée et elle prospère pacifiquement.
Le jeune entrepreneur expliquait lui-même, avec une louable candeur, que dans la mesure où les divers magasins et locaux commerciaux seraient possédés, gérés et tenus par des personnes de même origine (ou de même religion ?, puisque lui-même était turc) que la population majoritaire dans ces quartiers, il n’y aurait plus de violence et le risque de fermeture serait écarté :
« On a regardé tous les braquages, les vols les agressions qui sont effectués, c’est là que je me suis dit que si c’était moi qui l’avais, on n’aurait jamais eu tous ces problèmes. »
Prodigieux aveu, qui vaut reconnaissance au passage que la nocence est bel et bien d’origine ethnique ou “communautaire”, et non pas d’origine sociale comme le prétendent invariablement les Amis du Désastre : le changement de direction des entreprises, en effet, ne change rien à la situation sociale des nocents. Ainsi, avec la bénédiction de France 2, le remède aux maux nés du Grand Remplacement est tout trouvé : il suffit de mener celui-ci jusqu’à son terme. Quand tout le monde aura été remplacé, la paix civile reviendra. Quand il n’y aura plus dans les quartiers sensibles que des Sensibles, l’ordre public y sera rétabli comme par enchantement et il n’y aura plus le moindre motif pour personne de fermer boutique et de partir. On imagine que la présence indigène, en attendant, y est perçue comme une provocation.
Parti de l’In-nocence