Cinq représentants syndicaux, figures emblématiques de la lutte des salariés de Goodyear, Petroplus, PSA-Aulnay, Fralib et ArcelorMittal contre les plans «sociaux», inquiètent le gouvernement : Lionel Burriello, Yvon Scornet, Mickaël Wamen, Jean-Pierre Mercier, Olivier Leberquier. Ils sont prêts à aller jusqu’au bout.
Lionel Burriello, la relève d’ArcelorMittal.
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Il défend les hauts fourneaux avec autant d’ardeur que son collègue de la CDFT, Édouard Martin. Et il crève l’écran autant que lui. Lionel Burriello, 35 ans, mécanicien, est à la tête de la fronde pour sauver les 630 emplois de Florange.
Il a adhéré à la CGT il y a quatre ans, en réaction à la fermeture de l’usine de Gandrange. Son objectif : créer une “jurisprudence Florange”, sans mâcher ses mots vis-à-vis du gouvernement, qu’il a qualifié de “traître”.
Yvon Scornet, le “papa” de Petroplus.
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Il est le “papa” de la “mémé”, surnoms que les ouvriers donnent à leur raffinerie de Petit-Couronne. Yvon Scornet, 56 ans, a commencé comme aide-opérateur en 1980.
Le militant Lutte ouvrière se syndique alors à la CGT, qu’il quitte au bout de deux ans en dénonçant une orientation “stalinienne”. Pour finalement y revenir… Le porte-parole de l’intersyndicale a fait de la survie de Petroplus le combat de sa vie, alors que les 470 salariés restent toujours suspendus à un repreneur. […]
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