Dangereux pousse-au-crime, la misogynie viscérale qui enflamme le prédicateur égyptien salafiste, Mahmoud Ahmad Abdallah, plus connu sous le nom d’Abou Islam, dépasse l’entendement tant son aversion pathologique des femmes confine à l’irrationnel. […]
Livrées à la vindicte sur le petit écran et sur le Net (la vidéo ayant été publiée en ligne mercredi dernier), les Egyptiennes de la place Tahrir subissent un procès en sorcellerie par celui qui s’est érigé en censeur et grand Inquisiteur, se voyant qualifiées de “croisées” qui “n’éprouvent aucune honte, aucune peur, et n’incarnent pas le féminisme”. La haine aveugle d’Abou Islam lui fait atteindre des sommets d’abjection, quand il déclare sans ambages que ces activistes qui vont « nues» place Tahrir, n’y vont «pas pour protester, mais pour être violées»…
Ces femmes-là, des “diables” avec des “cheveux flous”, sont une “ligne rouge” qu’il faut allègrement franchir, exhorte Abou Islam dont les propos résonnent comme un appel au meurtre. Et de poursuivre en distinguant les manifestantes en deux catégories :
“90% sont des croisées, et les 10% restantes sont des veuves qui n’ont personne pour les contrôler, vous voyez bien que ces femmes parlent comme des monstres”.
Oumma
Merci à Seb