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Par Jean-Luc Mélenchon a animé mardi une conférence à l’Institut français d’Alger. Il a évoqué la «Révolution algérienne», qualifiée de «guerre civile», et la repentance par des formules à l’emporte-pièce, à la Mélenchon, qui n’a pas manqué de susciter quelques grincements de dents.

La France, c’est aussi moi, et moi je n’ai martyrisé personne, ni mes ancêtres.
S’il s’est gardé de critiquer ouvertement le gouvernement algérien et encore moins les autorités de son pays, M. Mélenchon a distillé, subtilement il est vrai, quelques piques. Au cours de sa conférence comme pendant le point de presse, le leader du Front de gauche a répété à l’envi qu’il est un patriote français qui aime son pays. Une manière, peut-être, de suggérer qu’il n’y a pas lieu de trop espérer une quelconque critique de sa part à l’égard du gouvernement Hollande.
La repentance de la France pour les crimes coloniaux commis en Algérie ? Il ne veut pas en entendre parler, allant même jusqu’à qualifier la focalisation sur cette question de «belle perte de temps».

Si les Algériens ne sont pas contents des contrats, ils n’ont qu’à en signer d’autres avec d’autres pays.
N’est-il pas gêné par le fait que les relations algéro-françaises se résument presque aux seuls gros contrats pour les entreprises de l’Hexagone ? «C’est qu’il doit y avoir un manque des deux côtés, non ? La vie des nations est faite aussi de contrats», a-t-il rétorqué. […] Liberté Algérie

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