Xénophobie dans la rue
Autre effet pervers de cette mesure [la régionalisation des demandes d’asile, ndlr], la concentration dans ces grandes agglomérations des situations de grande précarité, sans davantage de moyens, ni place d’hébergement supplémentaire. Stéphane Gemmani du Samu social, calcule :
« Nous sommes passés de 6500 à 14800 interventions par an lors de nos maraudes après la mise en place de ce dispositif. Et c’est sans compter sur la xénophobie qui peut exister dans la rue entre les demandeurs d’asile et les sans abris territoriaux. Ces derniers n’admettent pas que leur situation ne soit plus prioritaire face à des familles ou des femmes seules avec enfants ».
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Rue89 Lyon
(merci à Joyeux luron)